SYNOPSIS : Philippe, 40 ans, travaille dans une usine de démolition. Ce soir, Philippe a la garde de ses enfants. Il passe les prendre, comme chaque mois, chez son ex-femme. Philippe cache quelque chose à ses enfants. Il ne réagit pas comme d’habitude. Ce soir, ses enfants ne dormiront pas chez lui.

Après une licence d’ingénieur de gestion à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique, Valéry Rosier décide de se lancer dans la réalisation. Il se forme à l’I.A.D. (Ecole Supérieure des Arts) en Belgique.
En 2008, il réalise le court, Bonne nuit, qui sera primé dans une dizaine de festivals et nommé aux European Film Awards en 2009. Il travaille comme assistant sur de nombreux longs métrages et participe à des projets d’arts vidéo avec l’artiste belge Pierre de Mûelenaere. En 2011, il produit et réalise un nouveau court, Dimanches, qui remporte de très nombreux prix dont le Prix Découverte Kodak à la 50ème Semaine de la Critique à Cannes.
En 2013, il termine son premier documentaire, Silence radio, qui a reçu de nombreux prix dont le Fipa d’Or 2013 à Biarritz et le prix Mitrani 2013 

FILMOGRAPHIE
2015 : Parasol
2013 : Silence radio
2011 : Dimanches (CM)
2008 : Bonne nuit (CM)


PRIX : 
Grand Prix au Festival du court métrage de Bruxelles
Grand Prix au Festival du court métrage et du documentaire de Belgrade
Prix Spécial du Jury au Festival Itinérances d’Alès
Prix du Meilleur scénario aux 20èmes journées rencontres ciné-jeunes du Tarn
Grand Prix du Festival Francophone de Vaulx-en-Vélin 2009
Mention spéciale du Jury au Edition du Filmfest Dresden 2009
Mention spéciale du Jury au Festival Alpinale, Nenzing, Autriche 2009
Prix European Film Academy Drama au International Short Film Festival in Drama, Grèce 2009
Prix du Meilleur court métrage au Festival International du Film Indépendant, Bruxelles 2009


CRITIQUE 

Le film de Valéry Rosier, tout en finesse, parvient à capter une situation désespérée sans jamais tomber dans le misérabilisme en déplaçant sans arrêt les sentiments ressentis sur des éléments extérieurs (un klaxon actionné, une chanson partagée). Les visages, le plus souvent de profil ou de trois quarts, filmés au plus près, participent du refus d’accepter la vérité, de communiquer la détresse. À fleur de peau, le réalisateur, tisse son film à travers le lien qui unit ce père à ses enfants, et rend ainsi plus émouvant et plus fort le message social qu’il transmet. 
Pudiquement, la vérité se découvre et, sans un mot, l’angoisse et le désespoir font place à l’acceptation, la compréhension mutuelle, les plaçant désormais tout trois dans un rapport nouveau. 

Sarah Pialeprat - https://www.cinergie.be/actualites/bonne-nuit-de-valery-rosier-2009-12-01



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